dimanche 22 avril 2012

Le Laos , 2ème partie

Dimanche 12 avril – Vientiane (3ème jour)

Un déjeuner léger après une promenade matinale m’a permis de découvrir un “Café” avec free internet et de mettre à jour mon blog. Je reviendrai...

Mon collègue part ce soir par train de nuit pour Bangkok. Je vais faire un tour pour flâner et voir les préparatifs ??? de la fête de l’eau à partir de demain. Attention aux arrosages, mais j’ai déjà été initié hier matin.

13 et 14 avril – Vientiane (4, 5ème jour)

La fête de la pluie... J’ai bien dû me faire arrosé trois fois dans la journée, ce lundi. Rien n’indique ici la notion de Pâques, ce n’est qu’en voyant que mes contacts censés travailler, sont absents, que j’y ai pensé. Ce matin, j’ai loué un vélo pour me rendre voir le temple le plus joli de la ville : “Pha that luang”.

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Ensuite j’ai visité la grande banlieue et ai confondu des directions opposées. J’ai bien du faire 8km de plus dans les deux direction. Et le soleil ne pardonne pas; de nouveaux coup de soleil sur les pieds et les avant-bras... Merci biafine.

Demain mardi : relax avant le trajet de nuit en direction de Pakse. Je soigne un mal de dents vraisemblablement avec abcès(ça se voit de l’extérieur) avec quelques Doliprane. Je ne souhaite pas commencer avec mes antibiotiques. Une dent mal soignée, je vais changer de dentiste avec les recommandation d’un de mes fils.

En fait, la fête de la pluie est peut-être à son maximum aujourd’hui. j’espère qu’elle ne sera pas à mon arrivée, demain à 6h du matin.
C’est une ambiance de type “carnaval” où les ingrédients sont une musique lancinante, tambours, de l’eau projetée avec des pistolets très performants, à plusieurs coups et possédant une réserve, des jets d’eau branchés dans les maisons, des sceaux remplis aux jets et la “laobeer”, peut-être moteur de cette “happy” générale.

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15 avril – Pakse

J’arrive par le bus de nuit à 6h du matin, je n’ai pas vérifié... Le sâwngthâlew à raison de 10 personnes à 10000 kip (~1€) me dépose à la guest house que j’avais choisi. La surprise de ma trouver là, je me précipite en oubliant de régler ... et prends la première chambre disponible. J’en changerai demain, car je n’ai pas la place nécessaire à ma sérénité. Dans la foulée, je me décide pour une visite du temple de Champasak. Mon guide LP (Loney Planet) me dit d’aller à la gare routière à coté du marche “Talat Lak Song”. Je ne trouve pas le véhicule indiqué. La pluie arrive et me permet de marchander un peu mieux et je conclus avec un petit jeune sur la base de 24€. Nous partons échanger son tuk-tuk contre une moto un peu plus rapide, ce qui nous permet d’être en deux heures à Champasak, sous la pluie et sous les jets d’eaux des enfants, jeunes et moins jeune, en empruntant un “bac” pour traverser le Mékong et après une crevaison à proximité d’un réparateur.

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Nous visitons, car il m’accompagne (gratuit pour les laotiens)

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Ce midi, sentant la lui tirailler le ventre, je l’invite à manger une soupe laotienne dans un restaurant de campagne. Nous rentrons en milieu d’après-midi et il me dépose à un excellent endroit pour massage. Mais là, déception, l’endroit est fermé pour 5 jours durant la fête de l’eau qui également le nouvel an laotien. En fait le nouvel an se fête durant une semaine... (Office du tourisme y compris), difficile de ne pas pouvoir faire ce que j’avais prévu. Je hèle un tuk-tuk et durant le trajet jusqu’à ma GH qu’il ne trouveras pas, je suis arrosé copieusement, mon réveil-téléphone “out”mon appareil photo en dérangement, mon argent “humide”, le tout que je vais essayer de sécher à l’aide de mouchoirs, serviettes, ventilateur... et de l’espoir que tout rentre en ordre après une nuit d’évaporation spontanée et d’une recharge générale des batteries. Au matin, tout fonctionne. Ouf!

16 avril – Pakse 2

Je pars à la découverte de la ville en commençant pas le pont des français et en me dirigeant en longeant le “Se Don” puis le Mékong, vers le pont japonais à proximité du marché où je me trouvais la veille.

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Très vaste avec de l’alimentaire et des vêtements. J’ai assisté à la transaction de vente d’un cochon noir d’une vingtaine de kilos pour ~ de 20€. J’achète quelques fruits (Pitaya ou fruit du dragon, de très bonnes clémentines ou mandarines... Je fait une transaction pour un morceau de poulet grillé et de riz pour 5000 Kip (1/2€) et paie avec 10000 Kips... Impossible d’avoir la monnaie en dehors de l’annulation de la transaction, ce que je fis.

Je rentre difficilement à la GH, je devrais m’équiper d’une boussole ou d’un GPS... Demain, peut-être une journée vers le plateau des Boloven. Plus que 10 jours avant le Cambodge, je vais essayé de rester dans les villes avec électricité (Muang Khong ) vraisemblablement et de visiter à vélo Don Det, Don Khong et le 25 avril, passer la frontière à Voen Kham, peut-être hôtel à Kratie et remontée douce vers SiemReap  pour le 27.

Le parcours du propriétaire de ma Guest House, il parle français… sinon je n’aurais pu vous en parler…
Il a la soixantaine, a fait deux années scolaires en France début des années 60, est rentré au pays suite au départ des français du Laos vraisemblablement ensuite, est allé faire ses études en Pologne durant dix ans. En final il est allé travaillé à Strasbourg pendant dix sept ans. Maintenant, il est propriétaire d’une Guest House dans la maison de son enfance. Il est resté très traditionnaliste à ce que j’ai ressenti… en acceptant qu’une de ses employées lui lave les pieds ainsi que ceux de sa femme en signe  de respect, voire de soumission.
Après autant d’influence occidentale, les valeurs d’origine sont-elles les plus fortes ?

17 avril – Le plateau des Boloven

En minibus avec dix personnes dont deux parlant français, nous faisons connaissance. Je prendrai plaisir à parler et ne pas être “seul” à manger. nous montons à plus de mille mètres, là où les températures sont plus douces. Visites de plantation de thé, de café, de chutes d’eaux… se succèdent et me permette de voir d’autres ethnie avec leur environnement et un aperçu de leur de leur vie quotidienne. Une de leur particularité et de posséder de leur vivant leur cercueil, sous leur maison.

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Demain, je prends le bus direction des 4000 iles, dernières semaine avant le Cambodge où je devrais entrer le samedi 25 mai afin d’être tranquillement à Siem Reap, le 27 avril.

18 avril – Pakse - Repos

Aujourd’hui, ce sera un massage et la mise à jour de mon blog

19 avril – Les 4000 Iles (Don Khong)

Ce matin, déjeuner matinal comme à l’habitué, un peu avant 7h. Je retrouve les deux bruxelloises après leur petit déj. et nous prenons un tuk-tuk jusqu’a la gare routière sud située à 8km. A peine arrivés, nous avons un sawngthaew en direction de Don Det et l’arrêt à Hat Xai Khum après 2 à 3 h de route me dépose au pied des transbordeurs vers l’ile de Don Khon. Après quelques échanges sur le prix, je traverse pour à peine 1€.  Je choisis, je pense, une des plus jolies Guest Housse de l’endroit.

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Après un déjeuner laotien, je loue un vélo pour une journée. Le vélo pas top, me permet de faire le tour de l’ile et je rentre à l’image du vélo, très fatigué.

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Le soir, je rencontre un suisse et une autrichienne qui me proposent de nous associer pour prendre le ,lendemain matin un bateau vers Don Det, mais il faut être au moins 5… rendez-vous est pris 8h.

20 avril – Les 4000 Iles (Don Det)

Ce matin, je suis au rendez-vous à 8h, mais les montres suisses ont du retard... Deux belges déjà rencontrés dans le bus de Luang Nam Tha à Luang Prabang sont OK pour le voyage. Nous négocions et un joli parcours entre les iles nous mène à destination. Comme toujours, mon premier objectif est de me débarrasser de mon sac, donc de trouver une chambre. Comme souvent elle est “chère” et pas très bien avec une douche sans eau et le générateur électrique à proximité…

Après un petit repas, je retrouve les belges et rencontre un couple de français. Nous nous décidons pour aller voir les dauphins du Mékong et les chutes d’eau. Re bateau et bel après midi.

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C’est décidé, demain j’irai dans la guest House des français.

21 avril – Les 4000 Iles (Don Det)

Dès le début de la matinée, je  dépose mon sac à la nouvelle Guest House et “I walk”

Après avoir traversé l’ile de Dot Det dans sa plus grande dimension, je rejoins l’ile de Don Khon par le pont de la voie ferrée construit par les français comme un des éléments visant à faire du Mékong “l’autoroute” vers la Chine. Il en reste d’autres traces comme ces bouts de rails ou encore cette locomotive…

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Je me dirige vers l’est de l’ile par un chemin très calme et sous une lourde chaleur. En passant je m’achète un débardeur, très lao… chez un aubergiste qui me raconta son parcours le lendemain. Il est allé faire ses études en Azerbaïdjan ensuite il a travaillé pour les assurances AGF, est venu en France plusieurs fois, à Vannes, Paris… Maintenant il possède un restaurant et ventes diverses et a  pour projet de construire une guest house, seul l’argent manque et sa vision actuelle n’est pas compatible avec celle des banques qui veulent une rentabilité immédiate, donc de commencer petit.

Je poursuis donc ma route vers d’autres chutes du Mékong. Le retour repasse par le village pour prendre la direction du sud, une sensation d’un temps lointain, immuable… Après avoir examiner les distances indiquées dans mon guide je me demande si ce ne sont pas des miles plutôt que des kilomètres … Une carte moins détaillée me confirme que le “kilomètres” de longueur de l’ile fait plus de quatre kilomètres. Fourbu, je rentre avec toujours mon mal de dos, mais j’en fais peu être trop.

Dans les trois iles que je viens de parcourir, j’ai vu beaucoup d’espace non cultivés, anciennes rizières sans eau, cadavres de grosses motopompes ayant fonctionner il y a quelques années. C’est peut-être l’industrie touristique qui est responsable, les iliens trouvant une moyen plus rentable de survivre. Je pense qu’ils se satisfont de quelques euros par jour pour vivre. A titre d’indication le prix de ma chambre en bois au dessus du Mékong, avec électricité deux heures en soirée et une salle de bain rudimentaire me coûte 3,5€ par jour et la “blanchisserie” un dollars par kilo.

Je pense aux 5,6 millions de laotiens et aux 80 millions de vietnamiens pour des superficies proches, ces derniers pourraient apporter toute leur énergie dans le développement de ces grands espaces à l’abandon ou exploités lorsque la pluie remplie toute seule, les rizières… Ceci me permet de rappeler une formule des colons français : “Les vietnamiens plantent le riz, les cambodgiens le regardent pousser et les laotiens l’écoutent”.

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C’est décidé, je prends le bus pour  le Cambodge, dimanche matin, le 26 à 9h pour arriver à Siem Reap le 27 à Midi.

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En voyageant sacs à dos, dormant dans des guest-houses, je rencontre des routards/touristes d’autres pays, d’autres continents. Dans le nord du Laos, il y avait des personnes proches de la trentaine, voir davantage, mais en minorité. Dans le reste du Laos, c’est une population plus jeune, entre 22 et 30 ans souvent très tatoués… J’ai peu de contact avec eux, pas même un bonjour, ils sont dans un monde où je ne suis pas : Beerlao, marijuana…. Je rencontre également des personnes, la trentaine en  couple ou en individuel à plusieurs. J’ai été très surpris de la fraternité des coréens très solidaires, heureux de se rencontrer, de se repasser les bons tuyaux sur les hôtels, les restaurants… Entre personnes parlant français, ce n’est pas aussi évident.

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